Publié par REPORTERRE
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Se nei media italiani la Francia sembra in guerra con le sue banlieue, la verità è un’altra: il fronte comune dei cittadini per dire no alle violenze e agli abusi della polizia. Un reportage da Parigi.
DI EMILIE MASSEMIN
Ils étaient 2.300 selon la police, 4.000 à 5.000 selon les organisateurs, a avoir bravé le barrage de CRS pour participer au rassemblement contre les violences policières, samedi à 15 heures place de la République, à Paris. Cette mobilisation de soutien à Théo, violé par la matraque télescopique maniée par un policier lors d’une interpellation le 2 février à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) a été organisé par des associations antiracistes (SOS Racisme, Cran, Ligue des droits de l’Homme, Mrap…), des syndicats (CFDT, CGT, FSU), des organisations lycéennes et étudiantes (Fidl, Unef, UNL, Fage…), auxquelles s’est associé le Syndicat de la magistrature.
Omar Slaouti, du collectif du 19 mars, brandit une bannière « Urgence, notre police assassine » avec ses amis. Il n’est pas venu par adhésion pour les associations organisatrices, mais pour défendre les victimes et leurs familles et « faire s’exprimer la voix des invisibles ». Son organisation œuvre pour que justice soit faite à Ali Ziri, un retraité de 69 ans mort le 9 juin 2009 à l’hôpital d’Argenteuil (Val-d’Oise), après être tombé dans le coma pendant sa garde à vue. « La procédure contre le policier a débouché sur un non-lieu alors qu’on a retrouvé vingt-sept hématomes sur le corps de la victime et que le rapport médico-légal explique le décès par une technique d’immobilisation typique employée par la police, dénonce le militant. On estime qu’il ne s’agit pas de bavures mais de violences quasi structurelles commises en toute impunité. »